L’équipe transitions environnementales et écosystèmes regroupe les recherches en écologie, chimie et économie sur les transitions environnementales. Au-delà des expertises disciplinaires sur la biodiversité, la chimie verte et l’analyse des investissements à impact, l’interdisciplinarité de l’équipe permet d’appréhender la complexité des transition environnementales et sociétales notamment, à travers trois défis sociétaux :
Les activités humaines impactent l’ensemble des écosystèmes. Quelles sont les caractéristiques et les dynamiques des écosystèmes ? A quel niveau les pressions anthropiques impactent le vivant ? Comment les modalités de gestions perturbent les milieux ?
Ces questions sont abordées en étudiant la biodiversité des microorganismes, de la faune et de la flore tout en caractérisant les milieux et leur évolution. Cela permet d’évaluer les impacts de l’urbanisation, des activités productives (i.e. Industrie, agriculture, foresterie) et des modalités de gestion.
Ces recherches sont menées via des approches pluridisciplinaires mêlant écologie, biologie, économie, sociologie et géographie. D’autres questions émergent alors : Comment les acteurs perçoivent, connaissent et apprécient la biodiversité ? Quelles sont les modalités d’appropriation de la biodiversité, par les acteurs (les décideurs publics, les usagers, les habitants) ? Quel est l’impact des changements globaux sur les perceptions et les usages ?
L’enjeu est de fournir des clés pour intégrer la biodiversité et les dynamiques écologiques en amont des projets qui concernent les milieux naturels et anthropiques. La conservation et la restauration de ces biens inaliénables que sont les écosystèmes sont indispensables à l’avenir de tous les êtres vivants
Dans un contexte de raréfaction des ressources naturelles, les innovations scientifiques, technologiques, sociétales sont nécessaires pour relever les défis qui nous attendent. Définir des solutions technologiques acceptables d’utilisation des ressources naturelles demande de bien comprendre à la fois la criticité des matières et leur applicabilité, mais également les impacts socio-technologiques des procédés développés. Les politiques publiques environnementales, énergétiques et de valorisation des ressources sont aussi étudiées. La combinaison de nos différentes compétences permettent d’aborder ces problématiques dans leur globalité et de proposer des solutions viables.
De nouveaux « business modèles » émergent, avec une ligne de démarcation moins définie entre les objectifs financiers et sociaux/environnementaux et avec des formes alternatives de gouvernance multipartite. Les enjeux liés à une économie plus solidaire et circulaire amènent à réaliser des analyses de benchmarks, à définir des critères standardisés des facteurs sociaux, sociétaux, financiers et extra financiers utiles dans les processus de prise de décisions.
Dans ce contexte, il est important de prendre en compte l’impact des néo-comportements des consommateurs et des entreprises sur les changements des modèles économiques et transformations sociétales, et vice versa, tout en tenant compte de l’émergence de nouveaux modèles de e-business encouragés par plus de digitalisation des processus. Ces différents aspects doivent être pris en compte dans le financement et le reporting intégrés.
La prise en compte des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) contribue à observer différents niveaux de rentabilité (financière, sociale et sociétale) avec un niveau de risque pondéré couplé à un investissement n’ayant pas forcément un caractère solidaire et vice-versa.